KONNICHIWA 👋
Je viens de passer une semaine hors du temps dans les montagnes de Karuizawa, à quelques heures de Tokyo.
Après avoir était le moins possible derrière les écrans, je reviens doucement à la civilisation pour vous raconter tout ça.
Au programme de cette newsletter :
La semaine de Monk Mode
Mes réflexions business
La semaine de Monk Mode
En juillet dernier, je passe une semaine chez Valentin Decker en Alsace. Il me parle de son projet de retraite entre entrepreneurs et il m’explique le concept du Monk Mode.
L’idée est simple : “disparaître pendant 7 jours pour revenir transformé”
Se couper de toute distraction pour se concentrer sur l’essentiel : son développement personnel, sa santé et son business. Pas de réseaux sociaux, on en profite pour faire une digital détox et profiter du moment à 1 000%.
Le projet me botte à fond.
Surtout que je suis dans une phase où je me pose beaucoup de questions sur mon business et je manque un peu de motivation. Je vous en reparle un peu après.
Cerise sur le gâteau : le Monk Mode a lieu au Japon. Un pays que je ne connais pas du tout et que j’ai vraiment envie de découvrir.
Alors c’est décidé : je vais faire ce Monk Mode au Japon.
Je décide de partir 5 semaines : du 30 octobre au 10 décembre.
Pour avoir bien le temps de profiter du Japon avant et après le Monk Mode.
Aujourd’hui, lundi 25 Novembre, je démarre ma quatrième semaine au Japon.
Mais je sais déjà que mon voyage est réussi.
Cette semaine a été incroyable sous plusieurs angles :
- Relations humaines : j’ai noué des relations profondes avec des personnes que je n’avais jamais vues avant.
- Découverte : avant cette semaine, je ne me rappelle pas quand est-ce que j’ai découvert quelque chose pour la première fois. Cette semaine c’’était tous les jours des premières fois. Que ce soit en termes de lieu, gastronomie, coutumes locales et différences de culture.
- Introspection : j’ai échangé sur mon business, partagé mes doutes et obtenu des avis extérieurs précieux.
Laissez-moi vous planter le décor.
Nous étions 4 entrepreneurs, dans une maison isolée au milieu de la forêt.
Dans les montagnes japonaises. La ville la plus proche se nomme Karuizawa.
Nos journées démarraient toujours de la même façon :
Matin
Réveil à 8h.
Médiation pendant 20 min.
Sport pendant 40 min.
1h à 2h de travail
Après-midi
Restaurant japonais.
Randonnées - balades dans la forêt/montagne
Fin de journée
Resto japonais.
Discussions profondes dans le Onsen (bain chaud japonais en extérieur alimenté par un volcan).
Des journées propices aux échanges et aux partages.
Ce qui m’a marqué c’est qu’on était vraiment dans le même état d’esprit.
Dès le premier jour, on a réussi à trouver une bonne dynamique tous les 4.
Cette semaine était l’occasion de :
- Prendre du recul sur nos business
- Vivre des moments hors du temps
- Beaucoup rigoler entre personne dans le même mindset
- Nouer des connexions profondes avec d’autres entrepreneurs
- Passer le moins de temps possible sur nos téléphones et derrière les écrans
On a aussi créé beaucoup de contenus (photos, vidéos…).
En voici quelques-uns pour vous montrer la vibe.
Je prépare également un vlog sur toute la semaine (ça va être une pépite).
En attendant que ça sorte, si vous voulez avoir un très bon aperçu de la semaine qu’on vient de vivre, je vous recommande chaudement les daily vlog de l’ami Ezechiel.
Mes réflexions business
Ces derniers temps, je me posais pas mal de questions sur la direction que prend mon business.
Cela fait bientôt 3 ans que j’entreprends. J’ai exploré pas mal de sources de revenus différentes :
- prestations de service
- coaching
- sponsoring
- vente de formation
- affiliation
- apport d’affaire
….
Je suis arrivé au Monk Mode avec la tête remplie de questions :
- Est-ce que je continue à faire du freelancing mon activité principale ?
- Est-ce que je mets all-in sur Eskuad ?
- Est-ce que je continue la vente de formation ?
- Que faire de mon podcast Copywriting Game ?
- La vie a-t-elle vraiment un sens ?
Ce serait vous mentir que de dire que j’ai trouvé la réponse a toutes ces questions.
Mais c’est plus clair dans ma tête.
J’ai compris que je suis à la croisée entre deux chemins :
1. Devenir un top freelance dans mon industrie (Ghostwriting LinkedIn pour CEO).
Ambition : devenir le meilleur dans mon domaine.
Chemin pour y arriver : multiplier les succès clients et construire ma légende.
Et accepter de faire parfois des tâches que j’aime moins qui font partie du job.
2. Devenir ce que certains appellent un hyper-freelance.
Ambition : vendre des prestations de services, mais aussi des produits digitaux autour de sa compétence.
Chemin pour y arriver : diversifier ses sources de revenus et scale plus rapidement.
Ce qui est important de comprendre, c’est que ce n’est pas du tout le même jeu.
Pour bien vivre en freelance, je n’ai besoin que de 3-4 clients par mois (qui peuvent être les mêmes que je garde sur le long terme)
Pour bien vivre avec la vente de formation j’’ai besoin de dizaines de nouveaux clients chaque mois.
La vente de formation nécessite d’élargir son audience constamment.
La vente de prestation de service nécessite de montrer sa crédibilité et de savoir créer de la confiance avec les bonnes personnes.
Ce ne sont pas les mêmes méthodes.
Pas le même chemin.
Pas la même cible.
L’été dernier j’’ai vendu ma première formation. J’ai fait une quarantaine de ventes.
Plutôt fier de moi, j’ai eu envie de poursuivre dans cette voie.
Une petite voix dans ma tête me disait :
- “Je peux réussir à vivre de la vente de formation”
- “Vendre des formations est beaucoup plus scalable que vendre des prestas”
- “Plein de gens arrivent à en vivre, pourquoi pas moi ?”
J’avoue qu’à ce moment-là, l’idée de vendre des formations m’excitait plus que l’idée de vendre du ghostwriting. Alors que ça ne prenait que 10% de mon temps.
J’étais victime du syndrome de l’objet brillant.
Pour tout vous dire, ces dernières semaines j’avais du mal à avancer, car je remettais un peu tout en question.
- Est-ce qu’écrire pour d’autres gens a vraiment un sens ?
- Est-ce que je prends autant de plaisir qu’avant à faire du ghostwriting ?
- Est-ce que le ghostwriting ne va pas se faire remplacer par l’IA ?
- Est-ce que c’est si intéressant que cela ?
J’étais dans une sorte de crise de sens.
En discutant avec Valentin, j’ai compris que j’étais dans la vallée du désespoir.
Alex Hormozi appelle ça : les 5 phases de l’entrepreneur.
Phase 1 : Optimiste naïf
Tu es prêt à sauter sur une nouvelle opportunité.
Tu ne sais pas vraiment de quoi tu parles mais ça à l’air vachement bien.
L’herbe a l’air plus verte ailleurs.
Phase 2 : Pessimiste éclairé
Là tu te dis : “c’est bien plus dur que ce que j’imaginais”.
Tu prends conscience des obstacles.
Certains abandonnent à partir d’ici.
Phase 3 : Vallée du désespoir
C’est dur et tu remets tout en question.
La plupart ne passent jamais à la phase 4.
Ils repartent à la phase 1. Attiré par une nouvelle opportunité.
Phase 4 : Optimiste informé
Là, tu comprends ce qu’il faut pour faire en sorte que ça marche.
Et tu identifies un chemin pour arriver au succès.
Phase 5 : Succès et accomplissement
Tu atteins enfin ton but.
Si ce schéma mental vous intéresse, je vous encourage à regarder la vidéo d’Alex Hormozi sur le sujet (moins de 3 minutes).
La plupart des entrepreneurs passent leur temps à naviguer entre la phase 1 et 3.
Et ils recommencent encore et encore.
C’est ce que j’ai commencé à faire en vendant des formations.
J’ai glissé légèrement de la phase 3 à la phase 1. Attiré par l’objet brillant.
En me disant que l’herbe serait peut-être plus verte ailleurs.
Sauf que personnellement, je veux aller chercher la phase 5.
Ce qui implique que je dois devenir un optimiste éclairé.
L’optimiste éclairé connaît les règles du jeu. Il les accepte.
Il arrête de vouloir changer le jeu, il le prend tel qu’il est.
Il comprend les obstacles qui se dressent sur son chemin et il les affronte un par un. Avec le sourire.
Cette semaine de Monk Mode m’a permis d’identifier la phase dans laquelle je me trouve et de conceptualiser ce que j’ai vécu ces dernières années.
Finalement, j’ai compris que :
Aucun business model n’est parfait.
Aucun type de business n’est simple.
Aucune opportunité n’est rapide et facile.
Valentin m’a dit l’une des phrases qui m’a le plus marqué pendant cette semaine :
L’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Elle est plus verte là où on l’arrose.
Voici les 3 décisions majeures que j’ai prises lors de cette semaine :
Devenir un top freelance dans mon industrie (ghostwriting LinkedIn).
Choisir la voie de l’optimiste éclairé et accompagner un maximum de client sur LinkedIn (ghostwriting et coaching).Mettre de côté mon podcast. Il ne me génère pas de business aujourd’hui et il ne fait pas partie de mon top 3 des moyens pour ramener des clients (que ce soit pour moi ou Eskuad). Il faut que j’accepte de le mettre de côté. Peut-être que je le relancerai plus tard, mais pour l’instant ce n’est pas une priorité.
Fonctionner en plan de 90 jours
Affiner ma stratégie tous les 3 mois. C’est déjà quelque chose que je faisais mais j’ai un peu laché dans la seconde partie 2024. Ce mode de fonctionnement me permet de fixer des Okrs et de m’y tenir tout en m’offrant de la flexibilité.
C’est tout pour aujourd’hui.
Arigato Gozaimasu ✌️🎌
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Ça me parle tellement ! Tu as éclairé ma lanterne 💡
Maintenant hâte que le vlog soit publié :)
Masterclass !